Santiago : un week-end dans la capitale

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C’est le week-end pascal et ici on ne blague pas avec les fêtes religieuses, le vendredi, samedi et dimanche sont des jours fériés.

Nous arrivons à Santiago le samedi matin à 7h après 10h de bus, oui nous ne sommes pas très frais. Première confrontation avec la réalité : pas de métro avant 8h car c’est un jour férié. Très bien, nous prendrons le bus… Mais lequel ? Grâce à la perspicacité de Nicolas nous trouvons le bon arrêt et le bon bus. Cependant au moment de monter dedans, le chauffeur nous informe qu’il ne vend pas de tickets et comme vous pouvez vous en douter, on n’a pas pensé à en acheter avant. A voir nos mines déconfites, le chauffeur a dû avoir pitié car il accepte tout de même de nous prendre.

Arrivés à notre hospedaje, on dépose nos sacs et comme notre chambre ne sera disponible qu’à 14h, nous décidons d’aller visiter la ville.

Nous commençons par le palais de la Moneda (l’ancien palais du président Allende), puis nous enchaînons sur le centre culturel qui propose une expo photos sur les différents visages du Chili.

Santiago - Palais de la Moneda

En sortant, nous avons la chance de tomber sur la relève de la garde en grande pompe avec chevaux, tambours et tout le tralala.

Santiago - Palais de la Moneda - Relève de la garde

 

Nous continuons notre chemin jusqu’au marché central réputé pour ses étales de poissons.

D’après notre guide de voyage, pas la peine de traverser le pont qui se trouve juste derrière ce marché. Mais ces grandes halles que l’on aperçoit et qui brassent tant de personnes nous attirent, alors on y va. Et là on découvre le Santiago populaire avec ses autres marchés (fruits, viandes, fleurs, vêtements…) et ses petites cantines. Promis demain on revient manger ici ! En attendant on est crevé, on retourne à l’hospedaje se reposer.

Nous sortons dîner dans le quartier le plus hype de la capitale (Bellavista), au menu Ceviche (plat traditionnel : saumon cru mariné dans du citron, de la coriandre et des oignons, beaucoup d’oignons…) et Pisco sour.

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes parés pour une nouvelle journée de visites. Nous commençons par l’Eglise San Francisco. Elle est très réputée car c’est l’un des seuls monuments de la ville à avoir survécu aux différents tremblements de terre (le dernier date de 2010).

Santiago - Eglise San Francisco

Nous arrivons au moment de la messe. C’est le dimanche de Pâques, il y a des messes dans toutes les églises et des marchands ambulants dans toute la ville qui vendent des œufs en chocolat.

Puis nous continuons par le parc Santa Lucia qui offre une jolie vue sur la ville. Malheureusement à cause du fort taux de pollution on ne peut pas voir les montagnes qui entourent la capitale.

Santiago - Vue du parc Santa Lucia

Nous nous promenons jusqu’à la Plaza de Armas.

Santiago - Plaza de Armas

Et direction le marché La Vega pour le déjeuner !!! Nous trouvons une petite cantine qui propose l’almuerzo (soupe, salade de crudités, plat et boisson) pour moins de 4€ par personne. Et comme d’habitude au Chili, on ne lésine pas sur la quantité. Solène prend le pescado (poisson frit accompagné d’une salade de pommes de terre et de riz) et Nicolas la carne en jugo (viande en sauce accompagnée de riz et de frites).

Après ce repas copieux, nous nous rendons au musée de la mémoire et des droits de l’homme. Musée qui décrit l’arrivée au pouvoir de Pinochet et son régime dictatorial.

Nous testons ensuite le métro chilien pour nous rendre au pied du mont San Cristobal. Le billet de métro a la particularité de ne pas coûter le même prix selon les différentes heures de la journée. Arrivés à notre station, nous prenons le funiculaire qui nous mène jusqu’à son sommet. Santiago est à nos pieds. Le paysage sur la ville est magnifique, mais une nouvelle fois la pollution nous empêche d’avoir une vue claire et dégagée.

Santiago - Vue sur la capitale du mont San Cristobal

Nous faisons une petite pause en terrasse pour goûter une nouvelle spécialité : le Mote con huesillos, qui s’avère être la parfaite illustration de l’expression « on y trouve à manger et à boire ». La recette, encore d’une logique à toute épreuve, se compose de pêches bouillies servies dans leur jus, sucre et blé germé.

Le lendemain en allant jusqu’au terminal de bus, nous découvrons un tout autre visage de la ville. En effet pendant les jours fériés la capitale était calme et reposée, aujourd’hui elle grouille de monde, c’est à peine si nous avons la place de marcher sur les trottoirs.

Au revoir Santiago, direction Valparaiso !

Pour plus de photos on vous laisse jeter un coup d’œil.


Pratique

Période : du 26 au 28 mars 2016

Les transports à Santiago : Les trajets en centre ville se font facilement à pieds. Mais après une bonne journée de marche ou pour effectuer le trajet du terminal de bus à l’hôtel vous pourrez compter sur un réseau de transports en commun très développé. Les nombreux bus et les 5 lignes de métro vous permettront de parcourir facilement toute la ville. Trois tarifs en fonction des horaires : heure creuse 610 CLP, heure normale 660 CLP et heure de pointe 740 CLP.

Trajet Santiago–Valparaiso : Départs toutes les 15 minutes du terminal Turbus/Pullman accessible en métro par la ligne 5, station Universidad de Santiago. Il n’est pas nécessaire de réserver votre trajet. Tarif : environ 3000 CLP par personne pour 1h30-2h de trajet.

Centre culturel la Moneda : Il se situe sous la Plaza de la Ciudadania (devant le Palais de la Moneda) et propose en permanence une exposition gratuite. Lors de notre passage à Santiago, une belle expo photo « album du Chili ».

Musée de la mémoire et des droits de l’homme : Ce musée/mémorial présente l’arrivée au pouvoir de Pinochet et la période de dictature. Accès en métro en face de la station Quinta Normal ou à pied en parcourant la rue Compania de Jesus en partant du centre ville. Gratuit et à faire pour en savoir plus sur l’histoire récente de ce pays.

Cerro San Cristobal : L’accès au sommet s’effectue en funiculaire (départ au bout de la rue Pio Nono). Tarif : 2600 CLP le weekend et 1900 en semaine aller-retour. La montée à pied semble assez longue.

Hébergement : L’Hostal Paris propose des chambres doubles avec salle de bain privée et eau chaude pour 26000 CLP (ajouter 2000 CLP par personne pour le petit-déjeuner). Les chambres, bien qu’un peu anciennes, sont propres et la salle de bain assez grande. Un vrai bon plan pour le centre ville de Santiago ! Attention à bien  vous renseigner sur les tarifs affichés en ligne ou dans les hôtels car certains n’incluent pas les taxes. Vous pouvez donc vous retrouver avec une note supérieure de 19% à vos prévisions sauf si vous payez en dollars/euros. Ce n’est pas le cas à l’hôtel Paris.

18 commentaires :

  1. Pas trop dur le retour à la civilisation urbaine polluée après 10 jours “dans la nature” ?

  2. Lorsque j’ai vu cette photo terrible de Solène emmenée par 2 gardiens à l’air féroce devant le palais de la Moneda, des souvenirs ont refait surface, 1973, la Moneda, mort d’Allende, nos manifs pour le peuple chilien, contre la dictature de Pinochet, Neruda aussi…et l’on chantait “Nous irons un jour à Valparaiso, feras tu la route avec moi…”.
    Merci pour cette séquence émotion et la nature, et les paysages, et bien sûr l’almuerzo qui nous met en appétit…

  3. Salut les globes trotter’s

    Quel plaisir de vous voir heureux et surtout de voir vos aventures en direct !!!
    Toutes l’équipe Picarde (Z33) vous souhaite beaucoup de bonheur et de belles découvertes !!!

    Bizzzzz de Chamouilles (ça fait rêver )

    • Solène et Nicolas

      Salut l’équipe et merci pour ce message en direct de Chamouilles 🙂 J’en profite pour souhaiter la bienvenue à Dorian qui arrive lundi! Repos dans la vallée de l’Elqui, lieu de production de l’alcool national, avant de continuer notre périple vers le nord. J’espère que tout se passe bien pour vous. À bientôt, bises à vous tous. Solène et Nicolas

  4. Bravo pour vos récits et vos photos.
    Quel plaisir de vous voir
    Bisous

    • Solène et Nicolas

      Merci Claudine! Nous changeons de décors en remontant vers le Nord avec des paysages plus désertiques. Bisous de nous deux

  5. Effectivement en 1973 on a découvert le Chili avec Allende et neruda ainsi que pinochet (origine bretonne)malheureusement .le palais de le moneda ainsi sue les quilapayoun .maintenant il reste dans les viiles ayant été communistes des rues et des stades et salles nous rappellant cette epoque de lutte contre le fascites d amerique du sud epoque j espere revolue mais mefiance rien n est gagné bisous

    • Solène et Nicolas

      Pour le moment le Chili a l’air en bonne voie. Je vois que cela vous rappelle à toi et à Jacques certains souvenirs, pour nous cela appartient à l’histoire. En tout cas on a bien profité de la ville. Gros bisous papa

  6. Un peuple généreux dans l’assiette! So, ce plat de pescado est à ma mesure! Merci pour ce voyage qui va me mener tout droit en los brazos de Morfeo. En route pour Valparaiso… Gros bisous à vous deux.

    • Solène et Nicolas

      Oui je suis sûre que c’est à ta mesure, sans aucun doute! Par contre au bout d’un moment ça devient un peu étouffant autant de nourriture. Dans le prochain article (pas Valparaiso mais celui d’après encore) il y aura une photo que tu vas aimé c’est sûr!!! Gros bisous

  7. Coucou à vous deux! Merci pour ces articles très interessants à chaque fois! Ca a l’air vraiment agréable comme ville, j’espère que vous avez apprécié. Bisous bisous et à bientôt pour de nouvelles lectures et de nouvelles photos qui font rêver

    • Solène et Nicolas

      Oui on a bien apprécié, malgré la pollution, le fait que ça soit le week-end de Pâques nous a permis de profiter d’une ville calme. On a fait Valparaiso après… Mais bon je te laisse découvrir l’article 😉 gros bisous

  8. lucette et Michel

    Les sites sont jolis mais aussi pollués qu’à Paris. La nourriture semble bonne et copieuse. Continuez bien votre long voyage. Bises de Salaise.

    • Solène et Nicolas

      Copieuse c’est certain, bonne un peu moins… On prend l’air après une semaine de pollution dans la vallée de l’Elqui, au milieu de montagnes désertiques et des champs de vignes. Bisous de nous deux

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