Santa Cruz, Buenavista et Villa Tunari : à la découverte de la forêt subtropicale

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Sucre – Santa Cruz de la Sierra : départ 18h, arrivée 8h, km parcourus : 610, voyage un peu sportif, on s’en souviendra ! Tout d’abord on va répondre à ce qui est, sûrement, votre première interrogation : 610 km en 14 heures, mais pourquoi ? Eh beh parce qu’il y a bien 5 heures de piste, de la vraie piste avec du sable, ça ralentirai un bolide, alors un bus bolivien, on vous laisse imaginer. Le voyage commence bien, on part à l’heure, c’est top. Nous ne sommes que 4 touristes, 1 couple d’Allemands et nous, dans un bus bondé, on entend les premiers « gringos » et on se fait un peu dévisager. Le terme bondé est le mot qui semble le plus approprié étant donné que 2 personnes n’ont pas de place assise et passeront le trajet allongées dans le couloir.  Après quelques minutes de route se déclenche une mini révolution : un des chauffeurs  a osé remplacer  la tele novela par un film de combat asiatique, le scandale! Pour vous mettre dans l’ambiance du reste du voyage c’est simple : ça pue la bouffe, on a eu un arrêt dans un restaurant 2 heures après le départ et tout le monde est remonté dans le bus avec un plat ; ça pue la transpiration, il fait une chaleur étouffante ; ça pue la poussière, comme il fait chaud des vitres sont ouvertes et comme on est sur une piste, forcément c’est la tempête de sable à certains moments ; ça pue la pisse !!! Il n’y a pas de toilette dans le bus, la 2ème pause pipi est très comique. Le bus s’arrête au milieu de nulle part et tout le monde va se soulager dans la nature. Le seul problème c’est que toutes les femmes ont des jupes et qu’en se baissant ça traine par terre… Voilà, voilà. En résumé, ce n’est pas le petit mouton qui voyage avec nous qui sent le plus fort.

A l’arrivée, après avoir récupéré nos sacs à dos couverts de sable, nous nous rendons à notre hostel. La chambre ne sera prête qu’à 11h, nous en profitons pour aller faire du shopping. Nous avons besoin d’un nouveau petit sac à dos pour Nicolas et d’une protection anti pluie pour celui de Solène. Eh oui pas malins les radins !!!! On a voulu faire des économies avec nos petits sacs à dos quechua mais arrivés dans un climat tropical avec des averses régulières, on se rend vite compte qu’il nous faut des sacs étanches et résistants. On essaye ensuite de trouver des vêtements pour Solène (pour rappel la dernière machine à laver a été fatale à 3 de ses t-shirts), ce n’est pas gagné, tout est très court, nous faisons chou blanc. Il est enfin l’heure de regagner notre chambre, la priorité : prendre une douche !!! Il est possible que nous n’ayons jamais autant pué de notre vie, nos vêtements et notre peau sont imprégnés de l’odeur du bus. L’eau est froide mais ce n’est pas grave, bien au contraire, c’est l’une des meilleures douches de notre vie. Il est 15h, l’air est étouffant (climat tropical, très chaud, très humide), nous sommes KO.

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, nous allons nous balader en ville, première étape les 2 marchés locaux.  Alors que l’un est uniquement constitué de stands de nourriture (non il est encore trop tôt pour le déjeuner 😉 )  l’autre est un marché de vêtements !!! On y trouve 2 hauts pour Solène.

La ville est assez agréable, bien qu’elle soit la plus grande de Bolivie, il n’y a pas autant d’encombrement sur les trottoirs qu’à Potosi et Sucre. Par contre pour les voitures ce n’est pas encore ça, le concept du feu rouge / feu vert n’étant pas tout à fait acquis, être piéton relève de tous les dangers.

Nous allons sur les rives du Pirai, le paysage fait un peu penser à l’Amazonie, à proximité vivent caïmans et serpents. Les habitants de Santa Cruz s’y rendent le week-end pour manger un barbecue dans l’une des nombreuses paillotes qui longent le fleuve. En semaine c’est beaucoup plus calme, nous trouvons tout de même un endroit bien animé pour déjeuner. Nous mangeons un plat typique de la région : le pacumuto (grillades de bœuf et chorizo accompagnées de riz bouilli au fromage et de crudités).

Nous finissons la visite de la ville par la cathédrale. La vue du mirador est quelconque mais au moins, comme nous ne sommes qu’à 450 mètres d’altitude, elle ne nous aura pas demandé beaucoup d’efforts.

Bien que Santa Cruz soit surtout une ville économique, nous avons apprécié nous y balader, il est cependant temps pour nous de partir vers d’autres horizons plus verts.

BUENAVISTA

Le trajet Santa Cruz – Buenavista en trufi (taxi collectif) est un peu tendu, nous ne sommes pas encore totalement habitués à la conduite bolivienne. Arrivés sains et saufs, vers 11h00, nous galérons pour trouver une hospedaje. Il faut savoir qu’en Bolivie quand vous demandez votre chemin, si la personne ne connaît pas l’endroit, elle ne vous le dira pas mais vous indiquera « a la esquina » (au coin). Nous avons donc demandé à 3 personnes différentes qui nous ont indiqué 3 angles de rues différents, héhé !!! Une fois notre destination atteinte (après de nombreux détours), nous pouvons poser nos affaires et profiter de ce charmant petit village en buvant une bière, au calme dans l’un des bars qui entourent la place principale.

L’après-midi nous allons à l’office du tourisme pour prendre des informations sur l’excursion (2 jours, 1 nuit) que nous avons prévue de faire le lendemain dans le parc national Amboro.  Nous en profitons aussi pour nous faire indiquer la route jusqu’à la grande plantation de café qui se trouve à 4, 5 kms de Buenavista. Après une petite balade sympathique, nous arrivons donc à la plantation.

Buenavista - Sur la route de la plantation de café

Et il n’y a personne pour faire la visite car en fait il faut prévenir de notre arrivée dans le centre de Buenavista… Bien-sûr cela aurait été trop évident pour le responsable de l’office de tourisme de nous le dire… On est une fois de plus stupéfait par la logique bolivienne mais bon, on en profite au moins pour regarder le paysage.

Buenavista - Vue sur la forêt de la plantation

De retour, on s’offre une petite bière pour compenser notre déception, puis au dodo tôt. Demain nous partons en excursion.

A 7h30 notre intermédiaire vient nous chercher dans le taxi quelque peu original : trafiqué pour rouler au gaz, son volant d’origine à gauche est passé à droite. Il nous dépose à 13 km de l’entrée du parc puis c’est notre guide, celui qui va nous accompagner pendant 2 jours, qui prend le relai. Comme l’accès au parc est peu praticable, notamment à cause des petits cours d’eau à traverser, nous ferons ces 13 derniers kms  à cheval. Eh oui à cheval, tous les deux nous n’avons aucune affinité particulière pour cet animal et la dernière fois que nous sommes montés dessus remonte à au moins 10-15 ans. Cependant nous sommes plutôt contents de cette expérience.

Le « campement » se trouve juste à l’entrée du parc national Amboro. Il est composé de quelques bungalows pour les touristes et des pièces à vivre de la famille qui le gère. En fait tout est organisé par une association de locaux (environ une dizaine de familles) qui se relaient pour l’entretien et les visites guidées. Ils vivent pratiquement en autonomie de leur élevage et agriculture et ne font appel à l’extérieur que pour l’huile, le sel, le sucre et le riz. Le but principal de cette communauté est de préserver la faune et la flore du parc national.

Le parc national Amboro ne fait pas partie de la forêt amazonienne, même si nous en sommes assez proches, et est constitué d’une forêt subtropicale. Et on sent bien le climat tropical : il fait très chaud, très humide, très lourd. Nous commençons notre première balade…

Notre guide nous donne plein d’explications sur les plantes et les animaux. Nous pouvons même observer de l’autre côté de la rive des gros oiseaux rouge et orange, deux singes et un tapir (un peu trop compliqué pour les photos, dsl).

Après 4h de marche dans cet environnement un chouilla hostile nous sommes bien KO mais ravis de tout ce que nous avons pu voir. Demain c’est réveil 5h30, la nuit se passe plutôt bien si on fait abstraction des nombreuses blattes avec qui nous vivons en colocation, beurk.

Ce matin nous profitons de la fraicheur du lever du jour pour prendre un chemin un peu pentu et accéder à un mirador. Nous avons une vue magnifique sur la forêt.

Parc Amboro - Vue sur la forêt subtropicale 1

Nous retournons au campement prendre le petit déjeuner et faire une petite pause. Nicolas joue avec le chat et Solène se fait un copain papillon sacrément collant.

Puis nous repartons pour une balade de 3h dans la forêt. Cette fois nous empruntons des chemins qui n’ont pas été dégagés depuis longtemps, ça devient ardu. Nous croisons des arbres qui marchent tout seul, ils se déplacent vers des endroits lumineux et fuient la compagnie des autres arbres. On pensait au début qu’ils ne bougeaient que de quelques millimètres voire centimètres, mais non, cela se compte en mètres.  On voit aussi de grosses araignées, soit disant inoffensives et de gentilles sauterelles.

Parc Amboro - Arbre qui marche, araignée et sauterelle

Nous arrivons à une superbe vue sur la forêt.

Parc Amboro - Vue sur la forêt subtropicale 2

Puis il est temps de retourner au campement, nous attendent le déjeuner et surtout les 2h de cheval. Sur le chemin du retour, nous nous retrouvons sous une averse tropicale, en moins de deux, nous sommes trempés. Notre taxi trafiqué vient nous récupérer, le retour à la réalité est un peu dur, nous sommes mouillés, nous puons (beaucoup beaucoup) l’humidité et la transpiration, il y a du bruit et l’odeur du gaz dans la voiture.

Dès demain nous repartons pour une destination « forêt ». Pour le moment nous ne faisons pas longs feux, la journée a été fatigante.

VILLA TUNARI

Les 3 trufis que nous prenons pour nous rendre à Villa Tunari nous réconcilient un peu avec la conduite bolivienne. Arrivés dans ce petit village en lisière de forêt nous trouvons un logement, certes décrépi, mais où une mamie nous fait le meilleur accueil que nous ayons connu depuis le début de notre voyage.  Nous profitons des grands bacs à disposition pour faire notre lessive et croyez nous ça devenait urgent.

Puis nous allons nous balader en ville. Il fait encore plus lourd que ce que nous avons connu auparavant, chaque mouvement entraine une montée de transpiration. Pour nous rafraichir nous nous accordons une petite douceur, glace et jus de fruits frais.

Nous avons hâte d’être au lendemain car nous avons prévu d’aller visiter le parc Machia. Dans ce parc se trouve une réserve qui a pour but de réinsérer des animaux dans leur milieu naturel. On peut y voir des singes.

Malheureusement l’orage tropical qui se déclenche pendant la nuit met à mal notre programme. Ce matin il y a encore beaucoup de vent et il pleut des cordes. Note pour plus tard : faire sécher son linge en milieu tropical n’est pas une bonne idée. Nous attendons que la pluie se calme… Nous attendons. Comme il y a une petite accalmie nous allons au cyber café voir si la météo du lendemain s’annonce meilleure, heureusement c’est le cas. Afin de nous occuper le reste de la journée nous achetons des dés (qui s’avèreront être des gommes) pour jouer au yams.

Première vérification au réveil : le temps qu’il fait. Ce n’est pas le grand soleil mais au moins il ne pleut plus. Nous nous rendons directement à la réserve animale avec l’espoir d’y voir des singes. Nous sommes gâtés, nous voyons 3 espèces de singes :

Les singes écureuils, ils font environs 20 cm, ce sont les plus petits, ils sont très timides et se baladent toujours en groupe, ils ne s’approchent jamais de trop près des humains.

Parc Machia - Singe écureuil

Les singes capuchinos, un peu plus grands, ce sont les plus malins, il ne faut rien laisser trainer sinon ils s’en emparent. Eux viennent seulement nous voir pour voler des objets.

Parc Machia - Singe Capuchino

Et enfin les singes araignées, ce sont les plus grands et les plus gentils. Ils sont aussi plus sociables avec les humains. Nous avons eu la chance de faire la connaissance de l’un d’entre eux alors que nous étions au mirador qui donne une très belle vue sur Villa Tunari.

Parc Machia - Vue du mirador sur Villa Tunari

Il est arrivé normal, comme si de rien n’était et s’est installé sur la barrière, puis s’est laissé prendre au jeu des photos, comme une vraie star.

Parc Machia - Singe Araignée

A part les singes nous avons pu croiser les écureuils qui cohabitent notamment avec les singes capuchinos, un crapaud en mode camouflage et bien-entendu un chat. Nous sommes vraiment contents de cette balade qui nous a permis de voir des singes en liberté d’aussi près.

Maintenant il est l’heure de changer de paysage, nous montons dans un trufi direction l’altiplano avec Cochabamba.

Pour plus d’images, on vous laisse jeter un coup d’œil.


Pratique

Période : du 20 au 27 avril

Trajet Sucre – Santa Cruz de la Sierra : Les bus partent tous du terminal de Sucre en fin d’après-midi (entre 16h et 18h). Le trajet dure minimum 14h donc nous vous conseillons de partir le plus tard possible pour ne pas arriver de nuit à Santa Cruz. Arrêt possible à Samaipata pour ceux qui souhaitent parcourir le parc Amboro de ce côté. Le trajet nous à coûté 60 bolivianos par personne mais une autre touriste a payé 80 pour le même trajet. Ne pas hésiter à faire le tour des stands. Bon courage pour ce long parcours ! Sinon nous avons rencontré des touristes qui ont fait ce voyage en avion pour moins de 40€ par personne (temps de trajet environ 1h).

Hébergement Santa Cruz de la Sierra : Nous avons dormi deux nuits au Residencial Ikandire situé à moins d’une minute à pied de la place centrale. Cadre assez agréable pour un centre ville, douches et chambres propres, accès au wifi. Pas exceptionnel vu le prix mais tout est cher à Santa Cruz par rapport au reste de la Bolivie. Coût : 188 bolivianos par nuit, salle de bain partagée et petit déjeuner inclus.

Déjeuner Santa Cruz : Prenez un taxi et demandez lui de vous emmener aux cabanas du Rio Pirai (20 bolivianos). De nombreuses paillotes préparent des spécialités de la région et notamment de la viande grillée. Un endroit super sympa ! Compter environ 70 bolivianos le gros plat de viande et accompagnements pour deux. Pour repartir en centre ville, les microbus vous attendent au bout de l’allée pour seulement 2 bolivianos par personne.

Trajet Santa Cruz – Buenavista : Il est possible d’y aller en bus mais nous avons choisi le trufi (taxi collectif) au départ de la rue canoto, contre l’ex-terminal de Santa Cruz. Choisir un trufi à destination de Montero/Yapacani et demander l’arrêt à Buenavista. Le trajet dure environ 1h45 pour 23 bolivianos par personne.

Hébergement Buenavista : Le Residencial Nadia/Celeste propose des chambres doubles pour 100 bolivianos la nuit, salle de bain privative avec eau chaude 24/24. Pas de petit déjeuner ni de wifi mais suffisant pour passer une nuit en attendant le départ dans le parc national Amboro. Accueil très agréable de la mamie !

Découverte du Parc National Amboro : Plusieurs portes d’entrée existent au départ de Buenavista. Nous avons passé deux jours et une nuit à celle de La Chonta qui permet d’avoir un très bon aperçu de la forêt subtropicale. Après 45 minutes de voiture et 2h de cheval, vous arriverez au refuge de La Chonta (plus proche d’un petit lodge que d’un refuge) géré par l’une des familles de la communauté locale. Un guide vous fera découvrir la forêt et ses animaux au cours de quelques randonnées au départ du refuge. Pour organiser cette excursion, demandez l’adresse de Ramon à la casa de turismo ou contactez directement la communauté et leur association : www.tusoco.com. Coût : 1100 bolivianos pour deux sans les repas (possibilité de les emmener ou de les acheter sur place pour 30 bolivianos par repas). Une belle excursion à l’écart du bruit et de la pollution.

Trajet Buenavista – Villa Tunari : Pas d’arrêt de bus à Buanavista. Il existe donc plusieurs options pour se rendre à Villa Tunari mais la seule, en dehors du stop, qui permet de ne pas revenir en arrière est la suivante : prendre un premier trufi jusqu’à Yapacani (40 minutes, 20 bolivianos par personne), puis un second jusqu’à Bulo Bulo (environ 45 minutes pour 23 bolivianos) et enfin un dernier trufi direction Cochabamba en demandant l’arrêt à Villa Tunari (environ 1h30 pour 60 bolivianos). Aucune difficulté car les trufis partent à chaque fois de l’endroit où vous a déposé le précédent.

Hébergement Villa Tunari : Si vous recherchez un hébergement très simple et surtout très peu cher, alors l’alojamiento La Querencia vous conviendra. Accueil super agréable d’une petite dame qui vient de racheter l’affaire. Chambres simples mais propres, sanitaires communs délabrés mais surtout un prix imbattable de 25 bolivianos par personne et par nuit ! Fait  aussi un almuerzo bon et copieux pour presque rien (nous avons payé 15 bolivianos pour nos deux plats et deux boissons). En bonus, bacs à lessive et espace pour étendre le linge : pas inutile après quelques jours sous ce climat tropical…

Visite du Parque Machia : La promenade de deux heures permet de partir à la rencontre des trois espèces de singes présentes dans le parc. Beau point de vue sur Villa Tunari et ses alentours au sommet. Coût : 6 bolivianos par personne auxquels s’ajoutent 10 bolivianos par groupe pour participer à la sauvegarde des animaux. Pour ceux qui le souhaitent, possibilité de rester entre 15 et 30 jours au parc pour s’occuper des animaux (renseignements sur le site internet du parc).

Trajet Villa Tunari – Cochabamba : Trufis tout au long de la journée pour Cochabamba. Le trajet est direct et dure environ 3 heures. Départ de l’avenue principale de Villa Tunari. Coût : 35 bolivianos par personne.

10 commentaires :

  1. Heureux de retrouver la suite de vos aventures !

    En fait, Tolkien n’a rien inventé ! Les arbres qui marchent existent 🙂

    La compagnie d’un singe araignée vaut bien quelques nuisances olfactives non ? (ok, facile à dire d’un salon qui sent le muguet…)
    Vous avez laissé vos gros sacs à l’hôtel lors de votre escapade équestre ?

    bisous

    • Solène et Nicolas

      En effet les paysages boliviens valent bien ces petits désagréments 😉 Nous sommes ravis de tout ce que nous avons pu voir. Pour répondre à ta question nous avions laissé les gros sacs et juste pris le stricte minimum (d’ailleurs nous non plus ne sentions pas la rose à notre retour). Gros bisous

  2. Deux fiers cavaliers qui traversent la jungle amazonienne, affrontent des araignées venimeuses, des papillons géants, sont attaqués par des arbres qui leur foncent dessus, on a vraiment changé de continent. Continuez à nous faire vivre ces belles aventures.
    Heuh…c’est Solène qui imite le singe ou l’inverse?

    • Solène et Nicolas

      Vous voulez dire que je fais le singe c’est ça??!!! 😉 En effet on peut trouver certaines ressemblances.

  3. Lucette et Michel

    Nous sommes contents de vous revoir dans vos folles aventures, dans ces sites merveilleux. Quel plaisirs de dire bonjour aux singes , d’humer la sueur des locaux et de parcourir à cheval la forêt tropicale. Et même d’apercevoir le Che caressant un chat. Bises

    • Solène et Nicolas

      Et la sueur ne vient pas uniquement des locaux, on fait nous aussi tout ce que l’on peut pour s’adapter à la vie locale :). Le Che a d’ailleurs terminé sa vie dans cette région de Bolivie, fusillé sur ordre de la CIA le 8 octobre 1967.

  4. Salam, contente de voir vos bouilles mais honnêtement j’ai un faible pour nos amis les singes, ils sont trop choupinous!!! J’ajoute le mouton, le chat et les chevaux… Bien heureusement nous n’avons que les images et non les odeurs car ce fut manifestement un gros problème. Très gros bisous.

    • Solène et Nicolas

      Tu les trouves choupinous car tu n’as pas encore vu l’épisode où on les mange en brochettes héhéhé 😉 Solène me demande de signer cette réponse. Nicolas

  5. Voir les singes a dû être une très belle découverte. La magie a opéré au cours de vos escapades visiblement.
    Nota Bene : Organiser des courses d’orientation en Bolivie ! 😉

    • Solène et Nicolas

      Effectivement toute cette région de l’Oriente bolivien a été une belle découverte. Paysages très différents de tout ce qu’on a pu voir jusqu’à maintenant et surtout quasiment aucun touriste!

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