On est parti en Nouvelle-Zélande : le bilan

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bilan-nouvelle-zelandeNotre voyage en Nouvelle-Zélande en quelques chiffres

Nombre de jours passés en Nouvelle-Zélande : 22 jours pour 22 jours prévus, en plein dans le mille!

Budget dépensé : 2723 € soit 1361,5 € par personne pour 1320 prévus à la base. Par jour cela nous fait donc 62€ par personne alors que nous avions compté 60. Attention il ne faut pas oublier que la mère et le beau-père de Solène étaient présents pendant la moitié du séjour et qu’ils ont considérablement allégé la note. En fait nous avons opté pour un campervan un peu plus haut de gamme que ce que nous avions prévu, avec “moins de luxe” le budget est tenable. Mais il faisait vraiment trop froid!

Nombre de kilomètres parcourus en campervan : 2410 kilomètres pour les 11 jours passés en van. Bravo à Nicolas, le chauffeur. Oui, Solène n’a toujours pas le permis.

Nombres d’étapes : 14 – Auckland -Hahei- Rotorua – Napier – Tongariro – Wellington – Kaikoura – Tekapo – Mont Cook – Wanaka – Queenstown – Milford Sound – Dunedin – Christchurch.


Et toi tu en as pensé quoi de la Nouvelle Zélande?

Quel est ton lieu préféré ?

Nicolas : Sans hésiter une seule seconde, Tekapo sur l’île du sud et tout particulièrement le sommet du mont John avec une vue à 360° sur le lac, les montagnes enneigées et au loin le majestueux mont Cook. Il faut dire que j’attendais l’arrivée dans ces montagnes depuis un bon moment. Et c’est sous un ciel sans le moindre nuage que nous avons pu découvrir ce paysage incroyable. Les montagnes en elles-mêmes ne sont pas particulièrement hautes mais le panorama offert au sommet du mont après une petite heure de grimpette est tellement grandiose qu’on aurait pu passer la journée complète à l’observer. On s’est contenté de commander un café et d’admirer les dômes brillants sous le soleil pendant une bonne heure. Une belle porte d’entrée dans les Alpes de l’île du sud !

Solène : Milford Sound ; après une petite hésitation avec le Mont Cook. Mais les fjords sont incroyables et je n’en avais jamais vu, alors que j’ai déjà eu la chance de voir un glacier et ses icebergs de près lors de notre séjour en Alaska. Avec Milford Sound on a l’impression de se retrouver au bout du monde, rien que la route pour s’y rendre vous plonge dans une autre atmosphère, un autre décor. On a une sensation de tout petit lorsque que sur le bateau, on se retrouve entouré des montagnes qui tombent, pour certaines à pic, dans la mer. Quel paysage, d’un côté des sommets enneigés et de l’autre l’ouverture complète sur la mer. Ces fjords sont si bien cachés par leurs montagnes que le capitaine Cook est passé à plusieurs reprises devant sans jamais les voir, lui qui a découvert tant de terres. Tout cela pour dire que Milford Sound est un lieu immanquable lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande.

Quel est ton plat préféré ?

Nicolas : Bon, on s’est peu à peu fait à l’idée qu’il nous faudrait attendre l’Asie pour bien manger. Une petite pensée pour les collègues gastronomes du blog http://www.foodumonde.com/ qui vont encore avoir du mal à écrire leurs articles dans cette partie du monde. Les repas ne sont pas très sains, beaucoup de fritures ou de produits reconstitués et les quantités sont souvent énormes. Mais je retiens tout de même quelques très bons restos de fish and chips, notamment les poissons préparés dans une panure à la bière. Un resto du parc national Tongariro nous a préparé une panure avec une quantité de bière démesurée, vraiment pas mauvais. Mais on aurait quand même préféré déguster le poisson grillé avec une choppe de bière à côté.

Solène : Le plat national ici c’est le fish and chips. Et oui rien de bien gastronomique. Même si leurs champs regorgent de moutons on n’en voit que très peu dans nos assiettes (une grande majorité est exportée). Ce fut une grande déception, moi qui m’attendais à pouvoir manger du mouton à toutes les sauces. Donc rien de bien fameux d’un point de vue culinaire, heureusement l’immigration asiatique permet d’avoir accès à des saveurs plus fines. On s’est régalé de quelques sushis (qui en plus passent à moitié prix après 19h30) et soupes de nouilles. Nous avons aussi eu la chance de faire deux très bons restaurants, le Harbourside à Auckland et le Cuba Bistro à Wellington. Dans le premier un filet de saint pierre délicieux et dans le deuxième, enfin du mouton !

Quel est ton meilleur souvenir ?

Nicolas : Le survol en avion des trois volcans enneigés du parc national Tongariro a été LE moment d’exception du voyage en Nouvelle-Zélande. Tout d’abord parce qu’on n’a pas la chance de décoller tous les jours dans un avion 4 places mais surtout parce que la vue de là-haut fait partie des plus beaux paysages vus depuis le début de notre voyage. Le parc est déjà incroyable vu d’en bas et notamment le volcan parfaitement conique mais alors en avion et sous le soleil il est quasiment impossible de vous décrire la beauté du lieu. La neige encore présente sur les sommets à cette période de l’année a rendu l’expérience encore plus incroyable. Pour rester dans le thème des montagnes enneigées, impossible de ne pas parler de la journée de ski à Treble Cone, en plein mois d’août, qui restera un excellent souvenir.

Solène : Alors là aucune hésitation, le survol du parc national Tongariro dans un mini avion. Je remercie encore ma mère et Philippe pour nous avoir offert ce moment exceptionnel. Voir les trois volcans du parc d’en haut fut une expérience incroyable. Comme vous pouvez vous en douter c’était la première fois que je voyais des volcans sous cet angle. Parce que les volcans je les ai déjà vus, d’en bas : Villarica et Osorno au Chili, sous les nuages : Cotopaxi en Equateur et même une petite ascension du Mont Batur à Bali, mais jamais du dessus comme là ! La peur du crash n’a pas fait le poids face à la beauté du paysage (j’ai quand même eu vachement peur dans ce tout petit avion, c’est pour dire).

Quel est ton pire souvenir ?

Nicolas : Encore une fois, heureusement, rien de bien méchant pour la Nouvelle-Zélande. Simplement notre première journée pas facile dans le campervan sous la pluie et dans le froid, sur un parking pas forcément très accueillant de la banlieue de Wellington. Mais j’ai vite retrouvé le sourire sur l’île du sud avec le retour du soleil pendant presque toute la durée de notre séjour et une majorité de réveils dans des lieux exceptionnels… Sauf sur la route de Milford Sound, c’est vrai, mais le tueur en série ne se serait jamais aventuré dans un lieu si perdu.

Solène : Loin devant, la nuit dans le dernier camping avant Milford Sound. Déjà il ne faisait pas beau, temps entre la pluie et la brume, ensuite il faisait froid, puis les toilettes sèches étaient pleines donc inutilisables, et enfin on était presque seul à plus d’1h de route de toute civilisation. Je dis presque parce qu’il y avait aussi un autre camper van… Peut-être un tueur en série, on n’en sait rien ???!!!! Voilà ambiance bien glauque, on est reparti dès les premiers rayons du soleil.

As-tu été surpris par quelque chose ?

Nicolas : Pas grand-chose, je m’attendais à être beaucoup plus surpris par ce pays. Depuis le début de notre périple on rencontre des voyageurs qui font le trajet en sens inverse et leur discours et très souvent le suivant : un vrai coup de cœur pour la Colombie et surtout pour la Nouvelle-Zélande car les paysages sont hors du commun. C’est vrai que certains paysages sont assez rares et exceptionnels, comme les fjords, les régions géothermiques et les volcans, mais la plupart du temps les paysages traversés sont très similaires à ceux que nous pouvons connaître en France. Je trouve que l’île du nord a de fortes ressemblances avec le massif central et parfois avec le pays basque alors que l’île du sud offre des paysages de montagnes similaires aux Alpes françaises. On a traversé de très beaux sites naturels chaque jour, et je conseille vraiment à tous les amoureux de nature de découvrir ce pays mais c’est vrai que je m’attendais à être un peu plus surpris. Ha si, j’ai bien été surpris par quelque chose ! Pourquoi les douches chaudes s’arrêtent au bout de 4 minutes ? Idem pour les connections internet gratuites qui sont limitées à 30 minutes ???

Solène : Plein de choses, vraiment les Néo-Zélandais ont un style de vie bien différent du notre. Pour commencer ils marchent souvent pieds nus, en été passe encore, mais là on est en hiver !!! C’est tellement dans les usages qu’il est inscrit devant le parlement que les chaussures sont obligatoires pour pouvoir entrer. Il y a autre chose de très surprenant aussi c’est, ce qu’on a appelé avec Nicolas « les villes mortes ». Il est 18h, il fait déjà nuit noire, vous entrez dans une ville, il n’y a pas un chat dans les rues et aucune lumière aux fenêtres des maisons. C’est assez étrange, comme l’impression de circuler dans une ville fantôme. On n’a toujours pas trouvé de réponse à nos interrogations : mais où sont ces gens ? Et que peuvent-ils bien faire dans le noir ?…

Qu’as-tu pensé des Néo-Zélandais ?

Nicolas : Le fait de voyager en voiture ou en campervan invite moins aux rencontres que les voyages en bus et en auberges que nous avons pu faire au début du voyage. Et les prix des bars et restaurants nous incitent à préparer nos repas plutôt qu’à passer du temps avec les Néo-Zélandais dans les bars. Mon avis sur les habitants se limite donc à un vague aperçu et à quelques contacts avec les hôtes. Je dirai que tout le monde est bienveillant, accueillant, enthousiaste mais sans jamais sortir du cadre. On ne s’énerve pas, on ne rigole pas trop fort, on fait tout pour ne pas déranger son voisin, tout est vraiment calme et tranquille. Cela peut plaire à certains et c’est vrai que j’ai apprécié les réveils au calme en pleine nature mais ça manque vraiment de fun et d’ambiance. Bref, j’y reviendrai bien en vacances mais ne demanderai pas de mutation en Nouvelle-Zélande.

Solène : Pour en penser quelque chose, encore aurait-il fallu en voir… Il n’y a que des moutons et des otaries dans ce pays. Sérieusement la seule soirée qu’on a passée en compagnie de Néo-Zélandais, c’était à Kaikoura pour le match de rugby NZ-Australie. Autant vous dire qu’une bourriche d’huîtres aurait mis plus d’ambiance ! On a eu un peu de contacts aussi avec nos logeurs quand nous étions dans des Beds and Breakfast, toujours des gens charmants. Voilà les Néo-Zélandais sont charmants, jamais rien de travers, tout est toujours net. Ça manque un peu de fantaisie à mon goût.

Et grands absents de ce pays, qui pourtant est le leur, les Maoris ! On s’attendait à en voir plus, qu’ils soient mélangés à la population, mais que nenni. On en voit dans les « parcs » pour les spectacles de Haka et à Rotorua dans un quartier, c’est tout. La population ici est composée de nombreux roux, aux yeux bleus, de bons descendants d’Anglais !

Ton bilan en quelques mots :

Nicolas : Après 5 mois en Amérique Latine, quel plaisir de se retrouver en pleine nature et au calme ! La découverte de l’île du nord est intéressante mais doit certainement l’être encore plus en été pour profiter des belles plages. J’ai par contre eu un véritable coup de cœur pour l’île du sud et ses montagnes enneigées. Peut-être qu’après l’Amérique Latine j’ai apprécié de retrouver pendant quelques jours des paysages plus connus et j’attendais surtout depuis un bon moment de pouvoir skier au bout du monde. La Nouvelle-Zélande a aussi marqué le début d’un mois et demi en campervan et ce nouveau mode de voyage, qui laisse beaucoup plus de place à l’improvisation, est vraiment agréable…Malgré quelques nuits froides. Comme Solène, pas de véritable coup de cœur pour ce pays même si certains moments restent inoubliables.

Solène : En fait il y a deux Nouvelle-Zélande. Celle de l’île du Nord, spécialisée dans les stations balnéaires et les sports/jeux aquatiques, donc conseillée en été. Et celle de l’île du Sud, plus sauvage, avec des paysages de montagnes et de fjords, forcément plus conseillée en hiver. J’ai beaucoup aimé ce pays, avec une petite préférence pour le Sud, mais contrairement aux autres packbackers qui nous en ont parlés, je n’en suis pas tombée amoureuse. On nous en a tellement dit du bien que je m’attendais à quelque chose de plus extraordinaire, de plus particulier. Attention ce pays est magnifique mais il manque quelque chose. En fait je crois que le pays est comme ses habitants, il manque un peu d’une douce folie.

Et les Néo-Zélandais ils en pensent quoi de la France ?

Nous : Aucune idée. Tout ce qu’on peut dire c’est qu’on a toujours été très bien accueilli. Les Néo-Zélandais sont très politiquement corrects donc on se limite souvent à parler du beau temps et des choses à voir dans leur pays, on ne va jamais entrer dans des sujets plus tendancieux.


Ce soir on mange néo-zélandais

Le seul et unique plat du pays étant le fish and chips vous n’y couperez pas.

Pour 4 personnes :

  • 4 filets de poissons blancs (aiglefin, morue)
  • 1 oeuf
  • 230 g de farine
  • 1 bouteille de bière
  • huile de tournesol pour la friture
  • sel et poivre

Battez l’œuf et mélangez le à la farine et à la bière de façon à avoir une pâte bien lisse mais assez épaisse pour recouvrir les filets de poissons. Assaisonnez de sel et de poivre. Trempez les filets dans le mélange et faites les frire dans une poêle remplie d’huile (on ne fait pas dans la délicatesse). Laissez essorer sur du sopalin puis servez accompagné de frites et d’une sauce tartare.

2 commentaires :

  1. Bonjour,après avoir lu le compte rendu ,cela ne donne pas envie d aller aux antipodes .

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